Nom : La Mansenée

Prénom : Desle

Surnom(s) : "La damnée" là d'où elle vient, Desle pour tous les autres

Âge, sexe et race : Desle est une humaine de dix-neuf ans, sans secret sur son âge.

Rang, emploi ou fonction : Fugitive, sans profession et sans influence, elle vient de se réfugier à la ville des proscrits où elle ne connaît pour le moment personne, et n’a aucune idée des rouages politiques qui l’entourent.

Physique : Gracile jeune fille de dix-neuf automnes, Desle Mansenée tente désespérément rester discrète malgré la chevelure d’un roux flamboyant, qu’elle ternit par un voile grisâtre. Ses traits pâles d’une finesse et d’une douceur agréables sont relevés par des yeux d’un gris argent, pailletés d’or. Elle cache ses courbes féminines dans des vêtements largues et usés, sans parvenir à s’enlaidir pour autant, et touche distraitement la fine croix en argent ciselé qui orne son cou chaque fois qu’elle est pensive ou troublée.

Psychologie : Exilée, elle peine à se faire aux coutumes de sa nouvelle patrie, la ville de proscrits, et commence à toucher à tâtons ce monde fascinant dont elle ignore tout. Intelligente et curieuse, malgré un passé qui l’a tenue longtemps éloignée de tout et rendue un peu trop naïve, elle a appris par la force des choses à observer et apprendre discrètement, pour sa propre survie.

Arme(s) : Elle possède une larme courte et fine, sorte de petit poignard plat caché contre son giron, dans un plis de sa robe, qu’elle déteste mais dont elle sait pertinemment qu’elle n’hésitera pas une seule seconde à se servir. Cela aussi, elle le déteste.
Dans ses maigres bagages, on trouve aussi un arc de noisetier d’une simplicité totale, et profusions de plantes sauvages, témoignages d’une capacités certaine à se débrouiller seule, même lâchée en pleine nature. Elle manie d’ailleurs ses talents d’herboriste bien mieux que sa dague.

Histoire : Ses accents français, teintés d'un brin de germanisme, dénotent de ses origines modestes du conté de Bourgogne, où elle a vécue une vie tourmentée sur les territoires abbatiales, gorgés de religion et d'ignorance jusqu'au fanatisme. Après un départ précipité, pour des raisons dont elle ne se vante pas, elle a cheminé par ses propres moyens jusqu'à Azranum, seul endroit sur terre où elle puisse encore oser se réfugier. Sans relation, sans influence et désargentée, elle espère bien pouvoir cacher dans cette cité ces morbides secrets, et les actes impardonnables dont elle s’est rendue coupable.
Sans savoir qu’ici, plus on cherche à enfouir quelque chose, plus il vous « éclate » en pleine figure à un moment ou un autre, et qu’un fugitif finit toujours par être rattrapé…