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 Mael Ciewyth

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AuteurMessage
Mael Ciewyth
Orgueilleux Yggdrasil
Mael Ciewyth

Messages : 33
Date d'inscription : 13/12/2011
Compte principal : La Petite Fille

Essences vitales
Âge: 37 ans
Rôle: Herboriste - Membre de la Guilde

Mael Ciewyth Empty
MessageSujet: Mael Ciewyth   Mael Ciewyth EmptyMer 14 Déc - 11:28

Nom : Ciewyth
Prénom : Mael
Surnom(s) : Son amante l'appelle Lelian, la sorcellerie le nomme Yggdrasil
Âge : trente-cinq ans
Sexe : Homme
Race : Sorcier
Rang, emploi ou fonction : Herboriste, membre de la Guilde
Opinions politiques : Dévoué à sa ville
Blason, couleurs, emblème : /

Physique :
Les miroirs sont bien souvent trompeurs et qui en doute a la fatuité de la jeunesse. En nos temps, mon âge est canonique, pourtant mes traits sont jeunes encor et seul un initié saurait dire ce qu'ils ont d'artificiel. Je ne parle ici d'aucune astuce chirurgicale, encore moins d'un tour de magie sorti du fond des âges, mais d'herbes et de potions qui ont su garder la fraîcheur de mon visage. J'aime paraître plus jeune que mon âge et si je sais que tôt ou tard, le flétrissement viendra, plus cruel encore que si je ne l'avais pas retardé, je ne peux m'empêcher de continuer ce jeu.
Je le regretterai sûrement. Qu'importe, aujourd'hui j'ai le teint clair, le visage fin, guère de rides sinon celles qui soulignent mon sourire. J'ai des défauts, bien sûr, le nez trop aquilin, le visage trop long, les sourcils trop fins, je manque peut-être d'originalité dans ma figure, mais ce que je suis me plaît. Sans doute un peu trop.
Psychologie :
Un peu trop car le trait principal de mon caractère est sans nul doute l'orgueil. Je n'accepte guère la défaite et l'erreur, j'ai une haute opinion de moi-même et de mes capacités, quitte parfois à me tromper. Si j'admets parfaitement cet orgueil qui me rend parfois froid et hautain, je ne saurais m'en défaire, il m'a parfois sauvé de situations bien désagréables et je ne puis, à mon âge, changer ce qui s'est incrusté avec les années.
Si ma nature est orgueilleuse au risque d'en être vaine, elle est aussi calme et souriante. Je ne suis pas homme à m'emporter, je préfère le dialogue aux combats et les conflits me déplaisent. Je ne me bats que pour ce qui en vaut réellement la peine – non pas par paresse mais par conscience que certaines batailles ne méritent pas l'énergie qu'on délivre pour les mener à bien.
J'aime par-dessus tout enseigner ce que je sais et le partager. Il n'est rien qui ai de saveur sans partage... mais bien sûr je suis très élitiste quant à ceux à qui j'accorde mes enseignements. L'orgueil, toujours l'orgueil ! L'orgueil qui me pousse à rejeter ceux que je juge indignes, même si parfois je le regrette, lorsque je me dis que peut-être ils auraient pu progresser et atteindre cet état de grâce que j'accorde à peu d'êtres en ce monde.
Mais les regrets ne durent pas, mes années sur terre m'ont appris à apprécier les choses comme elles viennent et à ne jamais m'attarder sur des erreurs pour m'apitoyer sur elles. Au contraire, il faut apprendre d'elles. Je me sais sage et de bon conseil, des conseils que je ne suis moi-même pas toujours, car la théorie est bien belle mais la pratique plus complexe. Peu de gens savent de moi, cependant, ces défauts que je m'évertue à cacher. Aux yeux du monde, je parais sans doute l'homme parfait, savant, calme et souriant, et comme pour mes traits ce n'est là qu'artifice.

Arme(s) : On n'est jamais trop prudent : je porte souvent sur moi des poisons dissimulés dans des bagues.
Pouvoirs : En tant qu'herboriste, je connais toutes les plantes qui poussent dans les contrées qui me sont connues, je sais les manier et en faire des potions aux effets divers. Mes potions de jeunesse sont réputées bien au-delà d'Azranum... mais comme tous les philtres, elles ont leurs effets secondaires.
Signe particulier : a avec lui un énorme chien nommé Zeawin
Ce que vous avez sur vous : grandes capes et bottes de cuir. Toujours très élégant
Ce que vous savez des autres personnages :
Comme je le disais, j'aime partager mon savoir et ma connaissance. Cependant, mes jugements sur autrui sont parfois très durs et je ne me mêle que rarement à la foule d'Azranum. Au sein de la Guilde, j'ai plusieurs amis, la plus précieuse d'entre eux étant sans doute Amarante, mon ancienne élève - et amante.
Quant aux vampires et aux lycanthropes, ma foi, je ne les hais pas. Ils me sont indifférents, tant qu'ils ne m'attaquent pas. Nous aurions beaucoup à apprendre d'eux.


Histoire :

Mon nom le dit plus facilement que bien des mots, je suis né en Bretagne, au milieu des arbres de Brocéliande et des légendes antiques. Je suis l'enfant d'une famille aisée, pas assez cependant pour prétendre à la noblesse, juste assez riche pour me fournir une éducation digne de ce nom. Très tôt, je fus instruit, j'appris à lire, à écrire, à compter, et pour un enfant de ces terres reculées, c'était déjà un savoir immense. Je me rappelle de longues veillées au coin d'un feu – mais d'où venait-il, ce feu ? - durant lesquelles je narrais des contes anciens à une bande d'enfants réunis à mes pieds. Ils étaient une dizaine, de tous les milieux, tous aussi curieux les uns que les autres de découvrir ces textes censés être les fondateurs de notre culture celte.

J'avais une sœur aînée, Mayn, avec qui je m'entendais à merveille. Elle écoutait avec les enfants tous les récits que je faisais, bien qu'étant plus âgée qu'eux, elle appréciait mes talents de conteur et m'encourageait à les développer. Je crois qu'elle voulait faire de moi un écrivain, un poète, et sans doute cette perspective m'aurait-elle plu si le destin en avait voulu ainsi. Malheureusement, le destin est facétieux, il ne se plie jamais aux règles qu'on pense lui imposer et j'oserai même penser qu'il prend un malin plaisir à déjouer les prédictions. Pour cette raison, j'ai toujours éprouvé une certaine circonspection vis-à-vis des voyants et de leur prétendue prescience, sans jamais oser le clamer trop fort. Dénigrer ses collègues ne se fait guère.

Mayn et moi passions de longs moments en tête-à-tête et vivions une amitié parfaite. Et puis ma mère tomba enceinte une troisième fois, son visage s'est illuminé d'une joie étonnante, elle passait des heures à fredonner des chansons en breton à son ventre arrondi. Nous qui avions coutume d'être aimés et choyés nous voyions subitement relégués au rang de distractions secondaires et ce fut pire encore lorsque naquit notre petit frère, Madric.

Les petits derniers sont toujours choyés dans les familles, c'est bien connu, mais Madric fut littéralement vénéré. Mayn et moi étions assez communs, jolis sans beauté, intelligents sans génie, artistes sans talent ; Madric se révéla d'une beauté extraordinaire, d'un génie incommensurable et doté d'un don pour les arts surpassant presque l'imagination. Dès l'enfance, il se montra insolent et arrogant envers tous ceux qui prétendaient lui apprendre quoi que ce soit, il méprisa les enseignants et l'autorité pour ne se vouer qu'à ses capacités naturelles. Ce n'était pas un mauvais enfant, je refuse de le croire, il n'avait simplement jamais reçu les limites nécessaires à un bon épanouissement.

Pour son bonheur, Mayn et moi fûmes sacrifiés. Mes parents la marièrent à un bourgeois quelconque, indigne de sa fraîcheur et de sa gentillesse, ils me firent entrer au service d'une riche famille noble qui me prit comme majordome. Oh, je fus bien traité, certes, et j'exécutais mon travail avec la minutie et la précision dont j'ai coutume de faire preuve, mais les circonstances m'empêchaient de revoir ma famille, chose dont je me serais volontiers passé. De plus, l'idée de dépendre d'autrui me déplaisait et savoir que, le jour où mon employeur mourrait, je me retrouverais seul et sans soutien avait de quoi m'inquiéter. J'eus beau tout faire pour ne pas courir un tel risque, les jeux étaient courus d'avance.

La famille qui m'employait était composée d'un homme, baron ou comte, je ne sais plus, de son épouse malade et de leur fils héritier, fiancé à une demoiselle des environs qui tenait à finir ses études au couvent avant de se marier. Je retrouvai dans ce fils les défauts qui me hérissaient chez Maldric sans les quelques qualités par lesquelles il parvenait à compenser ces défaillances. L'arrogance, la vanité, l'extrême confiance en soi, le mépris, tout cela il le possédait, sans une once de charme ou de spontanéité pour venir apaiser ces traits. C'était une évidence que nous ne pouvions nous entendre, que nos caractères ne pouvaient s'accorder, une évidence encore que les choses allaient mal tourner. Cette fois, le destin se plia aux règles et fit exactement ce que l'on attendait de lui.

Le père mourut, laissant son fils, Elwyn, aux commandes de son domaine. Bien entendu, j'en fus chassé avec pour ordre de ne jamais revenir et lorsque je tentai d'obtenir un travail chez d'autres nobles, je découvris que ce petit sot avait conté sur moi toutes sortes d'absurdités et me faisait passer pour je ne sais quelle sorte de monstre adepte de chairs d'enfants et de beuveries violentes. L'idée me faisait vomir, moi qui vivais dans la chasteté et la sobriété, elle blessait mon amour-propre et c'est probablement ce que j'ai le plus de mal à lui pardonner. Je dus exécuter de menus travaux, vendre ma force physique, toute relative fût-elle, contre le gîte et le couvert, en priant pour que cette hideuse réputation ne me rattrapât pas.

Elle le fit.

Le même jour, je fus chassé d'un village par les cris outrés de ses habitants et j'appris que mon frère, Madric, était mort en duel. Le nom de son assassin ne me surprit guère et je revis Elwyn lorsque je vins pleurer mon cadet sur sa tombe, dont l'épitaphe fort brève indiquait sa bravoure, sa beauté et son génie, mais pas son talent aux armes. Il y avait finalement un domaine dans lequel Madric n'excellait pas et cela lui coûta la vie. Les témoins m'indiquèrent que le duel avait été loyal et que son motif, que j'ai depuis oublié, était tout à fait légitime, je ne peux blâmer Elwyn d'avoir tué mon frère. Sans doute. Bien évidemment, je lui en tiens une immense rancoeur, et plus encore de ce qu'il fit une fois le sang de ma famille versé une première fois.

Le tempérament pervers de cet homme le poussa à m'accuser du crime, l'histoire du duel se déforma en celle d'un combat entre frères ennemis et je me vis obligé de quitter la contrée. Au fil de mes errances, je parvins à Azranum, où je tâchai de perfectionner les connaissances en herboristerie que j'avais commencé à acquérir lorsque j'errais en quête de tâches à accomplir. Les plantes des bords de chemins m'étaient toutes connues, j'avais chez maintes vieilles femmes appris l'art des potions et des philtres, l'une d'entre elle, plus sage et plus mystique que les autres, m'avaient donné le secret de son breuvage de jouvence. Elle avait quatre vingt dix ans, âge totalement impossible pour une paysanne bretonne du quinzième siècle, et n'en paraissait guère plus de soixante-dix. Elle était flétrie comme une pomme, sclérosée, incapable de marcher correctement, pourtant elle vivant. Elle vivait et en soi, c'était un miracle.

Fort de ces savoirs et de ceux que je pus acquérir à Azranum, je devins assez rapidement un maître en mon domaine. Je me fis enseignant et me découvrit une passion pour cette discipline, j'aimais prendre sous mon aile ceux que je jugeai dignes, et ainsi je rencontrai Amarante. Ce qui se déroula entre nous ne concerne que l'alcôve de ma chambre, je dirai seulement que sa présence, la possibilité de partager un savoir passionnant et la liberté que me permet la ville est la seule chose qui me permet de vivre en paix avec moi-même. Car au fil des années, les mensonges d'Elwyn deviennent des réalités à mes yeux, je sais que je m'enfonce dans une sorte de folie qui menace de me détruire et même si je m'efforce d'y échapper, je sais qu'elle me rattrapera.

Aujourd'hui, j'aimerais pouvoir tuer celui qui m'a tant blessé, mon vieil ennemi Elwyn. J'ignore ce qu'il est devenu mais le pendentif que je porte autour du cou contient son trépas assuré. Quant à ma sœur Mayn, j'aimerais savoir ce qu'elle est, ce qu'elle devient, et je mène activement mes recherches pour la retrouver.

Une vie bien banale, en somme, et un désir de vengeance qui l'est encore plus. À savoir qui de la réalité ou du délire l'emportera finalement.
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Mael Ciewyth

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